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Roue de l'Année

Le gui – Plante sacrée des Druides

By 16 décembre 2022octobre 13th, 2024No Comments4 min read

Aujourd'hui beaucoup de gens pensent du gui comme étant un parasite, mais pour les anciens druides c'était une plante très sacrée, surtout quand elle se trouvait dans un chêne. Le chêne était considéré comme un arbre noble et sage, un arbre de vie, avec des branches qui allaient loin dans le ciel et des racines qui creusaient très profondément dans la terre, l'arbre était vu comme une porte entre le père ciel et la mère terre, entre le monde matériel et le monde spirituel. Le chêne était le roi de la forêt et le gui le joyau de sa couronne, contenant l'essence la plus pure de l'arbre.

Le gui était considéré comme une plante hautement spirituelle, vivant, grandissant et se reproduisant dans la couronne de l'arbre, sans jamais toucher la terre, éternellement résidant dans les sphères spirituelles. Sans racines pour nourrir la plante, le gui vivait par la grâce du soleil et produisait des petites baies blanches, rappelant la lune et associé aux cycles lunaires de la femme, tandis que le jus des baies rappelle le sperme, la raison pour laquelle la plante est souvent utilisée comme symbole de la fertilité. La plante réunit énergies masculines et féminines, l'essence de la lune et du soleil, de la terre et du ciel et comme elle construit des ponts, elle est une représentation symbolique de la paix et de l'unité.

Suivant chaque solstice d'hiver, le druide coupait des branches de gui d'un chêne avec une faucille en or. Le gui était ensuite récolté dans toucher la terre et de petites branches étaient reparties entre les gens de la communauté pour les protéger contre le mal et pour inviter l'énergie de la fertilité, la prospérité et l'harmonie au sein de leurs maisons et leurs familles. Comme toutes les plantes à feuilles persistantes, le gui est associé à l'immortalité et nous sert comme rappel que quand nous préservons l'équilibre entre ciel et terre, entre énergies masculines et féminines, nous prospérons et nous évoluons spirituellement. L'union et l'équilibre intérieur et extérieur nous aident à atteindre notre plus haut potentiel (nous aide à ascensionner jusque dans notre couronne) et à nous envoler (devenir des êtres spirituels pleinement conscients et incarnés dans le monde matériel). Un message qui est miroité dans la forme ailée des feuilles du gui.

Dans les anciens textes, le gui était également connu sous le nom de "guérit-tout" et même si la plante est hautement toxique, les druides l'utilisaient dans certains dosages pour guérir une grande variété de maladies. À côté de ça, ils utilisaient la plante dans leurs rituels pour provoquer des visions et des expériences de transe. Un nom populaire pour le gui est "le balai de la sorcière", car c'était une des plantes utilisées dans les pommades des "sorcières", une pommade qui permettait aux guérisseurs et voyants de "voler" après application sur tout le corps, provoquant une expérience spirituelle quand un léger empoisonnement avait lieu après absorption par la peau.

Le gui est donc vraiment une plante noble et nous sert de rappel de notre vrai potentiel, en nous donnant également la façon d'y arriver.

Sources: www.allaboutheaven.org and www.symboldictionary.net